La Confrérie des Sabotiers de l'Eau d'Heure a pour but de défendre les traditions de nos villages et les saveurs du monde rural.
Créée le 20 avril 2002 pour mettre en valeur les traditions des villages du bassin de l'Eau d'Heure autour de Cerfontaine et particulièrement l'industrie du SABOT, cette confrérie propose sa convivialité à travers son moulé de truite et les bières brassées par la Brasserie de Silenrieux.
Les membres fondateurs:
Dès l’antiquité, on parle de «SOCQUES» de bois surtout dans nos pays tempérés. Leur apparition à du se faire dès que l’on a su fabriquer les outils en métal indispensables pour travailler le bois. Les premiers socques en bois devaient être constitués de bois et de peaux pour maintenir le tout.
Les Celtes, les meilleurs métallurgistes de l’antiquité, passés maître dans l’invention de la vrille, de la roue et du tonneau devaient savoir fabriquer tous les outils nécessaires. Il apparaît selon de nombreux spécialistes entre 1480 et 1520 et connaît un rapide développement populaire au siècle de la renaissance dans la France du Nord, de l’Est, de l’Ouest, en Flandre et aux Pays-Bas, dans les pays Rhénans et Mosellans jusqu’au Danemark.
En raison du caractère à la fois noble et rustique de cette chaussure, il existe une grande variété de paires de sabots, des plus luxueux, au plus simple ou grossier, des plus esthétiques par leurs formes ou leurs dessins aux plus techniques ou pratique par leurs usages.
On trouve de nombreuses expressions paysannes où sabot et pied sont synonymes en terme de mesure. Mais après le siècle des lumières, le sabot ne chausse plus que les populeuses contrées paysannes. Le mot sabot est même considéré comme péjoratif par l’académie française (1835).
Mais la trilogie des chaussures paysannes, le sabot pour une marche lente ou une marche déterminée, la galoche pour les parcours plus long et les souliers pour assurer une allure vive, n’a pas cédé à la mode urbaine. C’est le nostalgique souvenir de ces hommes et femmes paisibles ou joyeux en sabot qui maintient l’attachement à cette chaussure, à l’histoire connotée.
Le sabot est actuellement une chaussure faite d’une seule pièce de bois dont le creux épouse la forme du pied, creusé avec des outils en métal. Ces outils, qui du moyen âge jusqu’à nos jours ne vont pratiquement pas se modifier, venaient des forges de chaque village. Le sabot est économique, solide, pratique car il protège du froid et de l’humidité.
Le mot sabot est né du croisement phonétique su mot savate et du mot botte. Le sabotier est celui qui fabrique et qui vend les sabots, il a quasiment disparu avec la fin de la civilisation de l’attelage et son monde paysan. A l’exception de quelques ateliers équipés de machines et à vocation essentiellement touristique en France et aux Pays-Bas.
Les saboteries ont fermé leurs portes au lendemain de la seconde guerre mondiale, après avoir connu un regain d’activité durant le conflit. François Villon (poète Français du moyen âge) est le premier à utiliser le terme sabot, en 1512, dans sa Ballade de la Grosse Margot, qui parle d’un quartier mal famé de Paris. Un peu plus tard Rabelais cite cette nouvelle chaussure dans Pantagruel: Panurge le professeur de Pantagruel, décrit les sabots portés par la dame de ses pensées. Et la coquette héritière Anne de Bretagne, épouse successive des deux derniers rois Valois de France, Charles VII et Charles XII, témoigne de ce premier essor populaire par son sobriquet. Cette reine de France, était surnommée par les impertinents Parisiens, «la Duchesses en sabots».
Vers 1800, on comptait au juste quatre ou cinq sabotiers comme dans beaucoup de villages, mais progressivement, des artisans venus du tout proche département français du Nord vinrent pratiquer le métier et, en 1850, on comptait plus d’une centaine d’ouvriers sabotiers dans l’entité. Au début du XXème siècle, il y avait en Belgique quatre grands centres de fabrication sabotière, à savoir : le Pays de Waes (entre Gand et Anvers), le Pays de Saint-Hubert en Ardenne, le Borinage et le Sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse regroupant les villages de Cerfontaine, Nismes et Presgaux et Seloignes.
À Cerfontaine, les petits ateliers, appelés « boutiques », forts de quatre à dix ouvriers firent place petit à petit à deux usines bien concurrentes : la Saboterie Saint-Joseph (très catholique) et la Saboterie L’Espérance (très socialiste).
* Il est à noter que la « Saint-Joseph » était bien plus importante que celle de « l'Espérance » !
* La saboterie « Saint-Jospeh » disparut en 1950, son adversaire résistant jusqu’en 1962.
Le progrès avait fait supprimer l’usage des sabots qui ne se trouvaient plus guère employés que pour le jardinage (et encore !) et dans certaines entreprises métallurgiques où ils protégeaient les pieds des ouvriers contre les projections de métal en fusion.
À Cerfontaine, jusqu’à la guerre de 14-18, les jeunes étaient bûcherons, ouvriers de carrière, sabotiers ou alors... travaillait au chemin de fer.
Jusque vers les années 20, époque à laquelle le machinisme apparaît aussi dans cette industrie, les sabotiers travaillaient en couple : • le planeur qui utilisait une « plane » pour dégrossir les morceaux de tronc de bois vers une forme « sabot ». • le creuseur qui évidait, lui, l’intérieur.
A Cerfontaine, on travaillait surtout le bouleau, importé de France.
En chaland jusque Charleroi, en train jusque Cerfontaine. Du bois indigène était employé quelquefois, notamment quand les livraisons de bois étrangers se faisait attendre. En règle générale, le bouleau étranger servait à la fabrication des sabots de femme, et le peuplier du pays, plus solide, pour les sabots d’homme.
Le lundi matin : les sabotiers débitaient pour la semaine les arbres en tronçons au moyen de grandes scies à main . (on soyeu aveu ‘l fier).
Les hommes travaillaient par deux (ène coupe) : le planeur avec un creuseur.
Dès ce stade de la fabrication ils oeuvraient déjà par paire.
La longueur des tronçons variaient en fonction de leur destination :
a) 35 cm environs pour les sabots d’homme
b) 28 à 32 pour les sabots de femme
c) moins de 28 cm pour les petits sabots dénommés sabots de gamins.
d) les sabots d’enfants, appelés les « petits » étaient travaillés sans les déchets.
Le planeur disposait d’un billot à trois pattes (in blo) pour ébaucher l’ouvrage (abloquer les plotes) ; il commençait par refendre les tronçons en quartiers (érfinde les plates)
Il s’aidait d’une massue et d’une hache à manche court et de forme semi-circulaire qui ne taillait pas trop fort afin de fendre les tronçons comme il l’entendait. Ensuite, chaque quartier, le futur du sabot était dégrossi à l’aide d’une hachette et d’un hoyau (débloquer à l’hatchète é à l’awia).
La seconde partie du travail se faisait toujours debout sur un établi (èl cape ou cabe) consistant en un tronçon de bois aplati d’un mètre de long.
A une extrémité, se trouve une planchette (èl cu dèl cape) servant de table pour recevoir un ou deux sabots. Juste à côté sont fixés la plane et la talonnière, outils à manche d’une longueur approximative d’un mètre.
Au moyen de cette plane, l’artisan façonne le bloc de bois qui petit à petit prend la forme du sabot, puis avec la talonnière, il arrondit l’arrière de la forme qui devient ainsi le talon.
Enfin, le planeur racle le dessus du sabot ou l’empeigne (aveu l’èscrèpwè) il à pratiquement fini son travail et passe le sabot au creuseur.
Le creuseur travail debout également devant son établi (èl coche) qui se compose d’un cylindre de bois de 20 cm de diamètre et de 1m20 de long placé à une hauteur de 90 cm.
Au milieu de cet établi est creusée une encoche rectangulaire de 30 cm environs trouée au centre.
Le creuseur y place une paire de sabots qu’il cale sur les côtés par des morceaux de bois et au milieu par une broche dans le trou adhoc.
Sa besogne se divisre ensuite eu une dizaine de phases, sur l’un puis l’autre sabot de la paire.
.Il évide d’abord au moyen d’une gouge le sabot (i goucheteu èl dèzeû).
Puis il creuse l’emplacement du talon avec une talonnière (il taloneu).
Il force d’abord un trou avec une tarrière dans le corp avant du sabot (aveu ‘l tèréle).
Il vide à l’aide d’une petite gouge (vudi aveu ‘l culière) ces gouges peuvent être de calibres différents suivant le genre de sabot à façonner. Pour savoir jusqu’où il peut évider son sabot, le creuseur pouvait avoir recours à une règle (ène mèsure) mais un artisant un tant soit peu expérimenté s’en passait hardiment. Cette régie était calibrée en pouces et en lignes (mesures anglaises) ce n’est que vers 1923 que l’on a recours au système métrique.
Le gros œuvre étant terminé, l’artisan a maintenant recours à de petits outils. Il creuse d’abord au moyen d’un boutoir les côtés intérieurs du sabot ou quartier de tige qui doivent épouser la forme arrondie du pied.
(creusé ‘l bèrtèle aveu ‘l boutwè)
Ensuite le creuseur aplatissait le fond de la semelle intérieure, sous l’empeigne (aveu l’èrwine) et de même le fond du talon intérieur (aveu ‘l gratesse) Enfin il faisait un petit trou avec une vrille dans chaque sabot afin de pouvoir lier deux à deux (foré aveu l’viyète)
Il empilait les paires de sabots au fur et à mesure de leur finition ; quand le tas était assez élevé, le planeur rognait l’arête des quartiers de tiges de chaque sabot (soit l’ouverture du sabot) (èl planeû arindjeu ‘l bèrtèle aveu in canif) et le creuseur le chanfreinait avant de les lier (ils lès dérèteu ou bin rabateur ‘l cresse).
Texte d’après Arthur BALLE (1878-1954) fourit on sicrijheu walon d’Cerfontaine . C’est grâce à lui que Cerfontaine possède une des plus riches collections de documents sur le parler local et les traditions.
Son patrimoine, son folklore, ses activités variées et ses sites naturels remarquables attirent de nombreux touristes tout au long de l’année, mais la commune vit aussi de l’agriculture , de la sylviculture et du tourisme. Avec ses maisons de caractère en pierre du pays, cette petite localité tranquille et accueillante vous séduira aussi par son dynamisme.
Située au Sud de l’Entre-Sambre-et-Meuse, Cerfontaine est une terre de pierre, de marbre, de cultures et de bois. Rurale et résidentielle, la jolie commune est surtout connue pour les Lacs de l’Eau d’Heure (du nom de la rivière qui prend sa source les bois l’entité) qui s’étalent en partie sur son territoire. Réputés comme étant le plus grand plan d’eau artificiel de Belgique, les Lacs de l’Eau d’Heure se composent de cinq lacs de retenue formés dans les années 70 suite à la construction de deux barrages et de trois prébarrages. Ils offrent une fresque de décors remarquables en toute saison et accueillent une multitude d’activités sportives, récréatives et ludiques, pour le plus grand plaisir des petits et des grands.
Petite commune verte, tranquille, propre et accueillante, Cerfontaine regroupe autour d’elle cinq villages de Daussois, Senzeilles, Silenrieux, Soumoy et Villers-deux-Eglises, autrefois peuplés de bûcherons, de carriers, de dentellières et… de sabotiers, ce qui explique qu’on surnomme les habitants du coin les sabotîs. En matière de paysages, on y découvre des hectares de forêts, de magnifiques points de vue sur les Lacs, des champs à perte de vue, des prairies et des carrières (dont celles, classées, de Beauchâteau et des Vaux), le tout offrant un climat de quiétude propice aux promenades pédestres, cyclistes et équestres.
L’entité présente aussi un patrimoine bâti, historique et industriel, de qualité. On peut notamment y admirer une église au clocher à barbacanes, à laquelle la commune doit son appellation de « Cerfontaine au beau clocher », mais aussi des écoles en pierre du pays, un kiosque classé, le château de Soumoy, une étonnante gare-pont et l’horloge astronomique de Senzeilles, qui attire des visiteurs du monde entier.
Avec sa marche napoléonienne Saint-Lambert, son cercle wallon des Foyans, son Harmonie royale, ses dentellières, son jeu de quilles, sa passée des âmes et sa confrérie des sabotiers, Cerfontaine est aussi une commune de traditions et de folklore.
Elle accueille également bon nombre de festivités, comme la Foire Verte de l’Eau d’Heure, le Plein Air de Senzeilles, les feux d’artifice des 21 juillet et 31 décembre, les concerts sur le kiosque et les diverses expositions dans les locaux de l’office du tourisme et du syndicat d’initiative proposées par Cercle d’Animation. Lorsque les Cerfontainois ne sont pas pris par l’une ou l’autre festivité, par un rendez-vous folklorique ou par un après-midi en pleine nature, aux Lacs ou ailleurs, ils peuvent toujours profiter des activités proposées au sein de l’aérodrome local ou de la salle omnisport.
Côté commerces, il est possible de faire ses achats chez des petits producteurs locaux ou dans les magasins de proximité, et avec l’attrait des Lacs de l’Eau d’Heure, l’offre s’étoffe de plus en plus.
Vous l’aurez compris, si vous êtes amoureux de la nature et du patrimoine, que vous aimez les belles maisons en pierre locale et que vous recherchez la tranquillité, Cerfontaine est faite pour vous!
La truite est particulièrement abondante dans notre rivière "L'Eau d'Heure".
Notre moulé de truite est une terrine de poisson préparée avec des truites fraîches et des filets de truites fumées.
La Triple Blonde, très désaltérante, l’amertume du houblon vient très vite en bouche et se renforce ensuite sans agressivité, on garde l’amertume en bouche très longtemps après la dégustation. Petites bulles présentent jusque la fin de la dégustation. Alcool 6,5 % Il existe un autre brassin la « Triple ambrée » plus apprécié par les femmes de notre confrérie l’amertume arrive plus tard et reste moins présente en bouche.
Alcool 8,5 %
Nous vous souhaitons bonne dégustation.
Serge MAGIS
Marylène DUCOFFRE
Martine LIBERT
Jean-Marc SCHOSSE
Martine SEILLEUR
Henriette ART
Pierrre BACHELART
Jean-Marc GENOT
Karin HEYDE
Christine COPPIN
Michel BACHELART
Francis DELIE
Frédéric FAUVERGENNE
Les premières confréries ont vu le jour au temps des romains mais il faut attendre le XII ème siècle pour que la première confrérie soit reconnus par le roi, il s’agit du « Conseil des Echansons » C’est en fait la première confrérie que l’on connaisse. Elle était composée de vignerons et de goutteux. Il s’agissait en fait de cultiver la vigne et de faire du bon vin pour la table des nobles. Un peu plus tard Saint Louis en 1248 autorise la corporation de Mestier des Oyers ou Ayeurs (Rôtisseurs d’oies) de la ville de Paris. C‘est l’ancêtre de la Chaîne de Rôtisseurs qui verra le jour en 1950. Notons également la corporation de Saint Fiacre qui existe toujours et qui retrouve ses racines au Moyen Age en fédérant les métiers de maraîchage et d’horticulture.
Les confréries ont été créée dans un but corporatif tant de défense de leur métier que caritatif d’aide aux artisans dans la peine.
Elles avaient un rôle de régulation, de qualité et d’entraide
Beaucoup de confréries sont des confréries religieuses ou de pénitents existent toujours
Au nom de la liberté d’entreprendre les confréries sont interdites en 1791 par la loi Chapelier. Maximilien de Robespierre n’était pas favorable aux confréries.
Pendant un siècle et demi les confréries ne font plus partie du visage gastronomique de la France.
Après la deuxième guerre mondiale, la France retrouve un développement compatible avec le plaisir de vivre ce qui permet dans les années soixante de retrouver le goût des bonnes choses, c’est ainsi que renaissent des confréries à un niveau plus démocratique. Le tourisme retrouve sa place et la défense de produits de terroir devient une nécessité Il y a aussi une prise de conscience de l’évolution de la gastronomie et des authentiques produits de terroir face à l’industrie agroalimentaire. La sauvegarde du patrimoine gastronomique est un élément important de la création de confréries Elles assurent à mieux faire connaitre les terroirs, les produits, les savoir-faire, les recettes traditionnelles, tout simplement notre patrimoine qui tombe dans l’oubli.
Mais les confréries sont aussi des groupements de consœurs et de confrères qui prônent l’amitié, la convivialité, l’honneur et la solidarité, tout en défendant nos terroirs et notre patrimoine.
La variété des confréries est considérable.
La grande majorité est composée de confréries bachiques, confréries de vins. Ensuite les confréries de produits que veulent que soit reconnus des produits de terroir importants pour notre gastronomie.
Viennent ensuite des confréries qui souhaitent que des produits ancestraux ne tombent pas dans l’oubli, et enfin il y a les confréries gastronomiques ou de gastronomes. Une confrérie c’est tout simplement une association de personnes qui ont un but commun : l’authenticité des produits, la sauvegarde du patrimoine gastronomique. Pour cela, il faut se faire connaitre et c’est la raison pour laquelle les confréries héritières d’un passé ancestral ont décidé d’emprunter un langage qui se veut authentique et ancestral. Elles ont souhaité retrouver l’apparat des couleurs et d’un autre temps.
C’est le cas également sur les marchés, bien souvent les vendeurs s’habillent en personnage rural d’un autre temps pour faire valoir l’authenticité et la réalité normative de leurs produits. C’est un élément de marketing, tout comme les confréries qui souhaitent que l’attention soit attirée sur leurs actions mais surtout sur leurs produits. Notons que la magistrature et les avocats ont la même démarche avec leurs habits digne du Moyen-Age, imposant et majestueux, intimidant.
Les confréries, dignes de ce nom, tiennent chapitre, une fois ou plusieurs fois par an. On y retrouve des traditions moyen-âgeuse ; les personnes qui s’intéressent aux produits sont intronisées soit gentes dames soit chevaliers de la confrérie.
Le langage est empreint de connotations anciennes.
Ces chapitres sont très haut en couleur et permettent de faire découvrir de faire apprécier les produits et les savoir-faire de notre gastronomie. C’est un moment important et même crucial. Les chapitres sont ouverts à tous ceux qui le souhaitent Dans ce cadre, il y a beaucoup de confréries qui sont des éléments économiques dans le cadre de l’agroalimentaire. Beaucoup de confréries sont subventionnées par des syndicats de producteurs ou de caves pour attirer le client, d’autres sont des émanations de comités des fêtes pour mettre de la couleur dans la fête locale annuelle.
Mais il reste les confréries pures et simples qui défendent un produit authentique et ancestral avec de faibles moyens mais avec beaucoup de conviction, très fréquemment sans l’aide des producteurs.
C’est un patrimoine authentique que les confréries veulent empêcher de tomber dans l’oubli. C’est une partie du patrimoine gastronomique qu’elles veulent préserver, pour la culture de notre Région, pour que nos enfants découvrent un jour le travail de leurs ancêtres et la diversité de nos richesses gastronomiques.
Les véritables produits de terroir et les recettes traditionnelles sont en voie de disparition. Nombre de confréries soutiennent des produits que l’on ne connaît plus et veulent éviter leur disparition Les confréries participent activement à la reconnaissance et à la sauvegarde de notre patrimoine gastronomique et des produits de terroir.
Afin de fédérer ces confréries, un groupement régional a vu le jour dans les années 1970 . Il a œuvré pour la cohésion des confréries. Il porte le nom de CNCN Conseil noble des confréries du Namurois
L'extension du phénomène et la croissance du nombre de confréries gastronomiques principalement en Wallonie a nécessité la mise en place d'une structure de coordination au niveau provincial d'abord avec les CONSEILS NOBLES et au niveau régional avec le GRAND CONSEIL DE LA TRADITION GASTRONOMIQUE ET CULTURELLE DE WALLONIE ET DE BRUXELLES.
À ce jour, 123 confréries sont affiliées au Grand Conseil :
Brabant : 15 dont 4 en région bruxelloise
Hainaut : 16
Liège : 45
Luxembourg belge : 20
Namur : 27
« La Gastronomie est la connaissance raisonnée de tout ce qui a rapport à l’homme en tant qu’il se nourrit. [..] Son but est de veiller à la conservation des hommes au moyen de la meilleure nourriture possible » BRILLAT SAVARIN dans la Physiologie du Goût, en 1823. Bon Voyage dans le monde merveilleux des confréries.
Une région magnifique que nous vous invitons à venir découvrir.
Plus d'informations ici:
lacsdeleaudheure.be
Nos parrains:
la Confrérie de la Houlette de Florennes
Leur médaille
Association des confréries gastronomiques de la province de Namur, a.s.b.l. ayant pour but de développer et de promouvoir par le biais d'un produit du terroir, la tradition gastronomique et culturelle de la province de Namur au cœur de la Wallonie.
Cliquez sur l'image pour accéder au site du CNCN.
Serge MAGIS
magis.serge@skynet.be
6 quartier brûlé
5600 Philippeville
Marylène DUCOFFRE
maryleneducoffre@outlook.be
Rue Saint-Pierre 4A
5630 Villers-Deux-Eglises
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Created: 01/03/2020 - Last update: 11/10/2024 / V0.3